Tracé expérimental des courbes intensité-potentiel
Un montage dit « à 3 électrodes », permet le tracé expérimental de courbes intensité-potentiel.

Les deux électrodes soumises à un courant électrique sont appelées électrode de travail (ET) et contre-électrode (CE). Elles forment avec la solution un circuit fermé parcouru par un courant d'intensité I. On utilise souvent des électrodes chimiquement inertes, par exemple des électrodes en platine. L'électrode de travail est celle qu'on étudie. Par convention, l'intensité du courant est mesurée de l'électrode de travail vers l'électrolyte.
On peut aussi utiliser un générateur électrique appelée potentiostat /galvanostat. Selon la méthode employée, contrôle du courant ou contrôle du potentiel on obtient respectivement :
Des courbes de polarisation galvanostatiques : E = f (I), ou
Des courbes de polarisation potentiostatiques : I = f (E).
Pour déterminer les courbes potentiostatiques l'appareil fonctionne comme un potentiostat. Il délivre une tension sur une électrode de travail à étudier (w), positive ou négative, par rapport une électrode de référence. On mesure le courant stationnaire qui s'établit entre l'électrode de travail et une contre électrode appelée aussi électrode auxiliaire (CE).
Pour déterminer les courbes galvanostatiques, l'appareil fonctionne comme galvanostat. C'est une source de courant qui permet d'imposer un courant constant sur l'électrode de travail.
La technique galvanostique s'avère plus intéressante dans le cas ou le rapport (di/dE) est élevé.
Les potentiostat-galvanostat actuellement dans les laboratoires sont pilotés par des micro-ordinateurs, l'ensemble (potentiosat- galvanostat + la cellule électrochimique) est généralement connu sous le nom de Chaine électrochimique.

Ce montage permet d'étudier la cinétique des réactions électrochimiques sur une électrode
Chaine youtube:MP toulouse